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“It’s almost over and here we are. »
La perf’ dans le bras, l’oxygène à portée de main, noyée dans ma bile,
j’aurai 90 ans, plus de dents. Alors
peut être que je regretterai, là.
. C’est le
point qui commence. Parce qu’il en a marre de finir. Il est las, fatigué,
crevé, mort, exhausted. C’est ma faute. C’est moi qui l’ai forcé à frapper mes
efforts inutiles de sa marque. Définitivement.
Ceux qui prônent un monde de paix, de respect, d’unité dont ils pensent
être le centre. Qui scandent « fraternité, fraternité » du haut d’un
piédestal de narcissisme.
Ceux qui prétendent aimer, mais qui n’aiment qu’eux-mêmes.
Ceux qui rient d’elle parce que c’est facile. De toute façon, il vaut
mieux que ça soit elle, plutôt qu’eux.
Efforts inutiles parce que j’ai
essayé de les comprendre. De passer de ma planète à la leur. Mais ils ont tué
la simplicité.
De grands discours avec plein de
mots. Des mots avec plein de lettres. Des mots qui auraient tous pu se cacher
derrière un « Je ».
J’ai peur de les lire, de les
entendre, parce que j’ai peur de ce qu’ils sont. J’ai peur qu’ils m’apprennent
que quoi que l’homme dise, il le dit pour s’édifier lui-même. J’ai peur de
devoir croire que les arts servent à Se mettre en valeur plutôt qu’a créer du
rêve. J’ai peur de découvrir qu’on m’a mentit. Qu’on ne sert à rien, et qu’on ne
sert qu’à nous.
Je ne suis pas mieux qu’eux. Mon
nuage c’est une poussière sur leurs lunettes, un grain de café dans leur bol. Mais
aujourd’hui j’abandonne. Qu’ils soient grands, je serai petite. Qu’ils soient près, je serai loin.
So what ? Relire ces lignes
et compter les « Je ». Une pièce du puzzle, je fais partie du
lot. Tous intimement convaincus d’être
Celui à part, d’être Le meilleur. Tous humains.
[Il y a eux, et il y
a les gens qui sont beaux.
Beaux de la
spontanéité qu’ils donnent à ce qu’ils font. Beaux car désintéressés. Beaux car
sincères.
Merci à eux
d’exister. De ressusciter la simplicité assassinée.]
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